Anti tique cheval : comment protéger votre cheval des tiques ?

Anti tique cheval : comment protéger votre cheval des tiques ?

Vous rentrez de balade, vous brossez tranquillement votre cheval… et là, en écartant quelques crins, vous tombez sur une petite tique accrochée sous sa mâchoire. Ce scénario, nous l’entendons chaque semaine de la part des propriétaires que nous accompagnons.

Avec tous les échanges que nous avons au quotidien, nous avons constaté que les mêmes inquiétudes reviennent sans cesse. Certains nous disent : « J’ai peur qu’il attrape la piroplasmose », d’autres demandent : « Comment savoir si c’est grave ? », « Que dois-je appliquer ? ». Ces témoignages, nous en recevons beaucoup, et ils nous permettent d’identifier les questions les plus fréquentes : Quels sont les vrais risques liés aux tiques ? Quand faut-il s’inquiéter ? Quels produits fonctionnent vraiment… et lesquels éviter absolument ?

Dans cet article, nous répondons à toutes ces interrogations avec des explications claires, des conseils pratiques et des solutions testées sur le terrain.

tiques sur cheval zommé avec loupe

 

Pourquoi protéger votre cheval des tiques ?

Les maladies transmises par les tiques

Toutes les tiques ne sont pas dangereuses. Mais lorsqu’elles sont malades, elles peuvent transmettre de véritables maladies :

  • Piroplasmose (babésiose équine) : forte fièvre, abattement, anémie.
  • Maladie de Lyme : fatigue chronique, raideurs articulaires, boiterie.
  • Anaplasmose équine : perte d’appétit, raideurs, état général diminué.

Une seule piqûre peut suffire à contaminer un cheval. Si la maladie s’installe, une intervention vétérinaire rapide est indispensable.

Symptômes des maladies liées aux tiques sur votre cheval

Une morsure de tique passe souvent inaperçue. Mais certains signes doivent alerter :

  • fièvre brutale,
  • fatigue inhabituelle,
  • baisse d’appétit,
  • urines foncées.

⚠️ Si vous observez un ou plusieurs de ces symptômes, appelez vite votre vétérinaire.

 

Quand et où les tiques menacent le plus les chevaux ?

Périodes d’activité

Les tiques ne disparaissent pas en hiver, mais elles sont particulièrement actives au printemps et à l’automne. Un redoux hivernal peut même suffire à les réveiller.

Les environnements à risque

On les trouve surtout dans les hautes herbes, broussailles et taillis. Les chevaux qui vivent au pré ou qui sortent régulièrement en balade dans ce type d’endroits sont plus exposés.

Les zones du corps à inspecter

Les tiques aiment se cacher dans les zones chaudes et fines de la peau :

  • la crinière et la base de la queue,
  • la région axillaire (entre le thorax et le membre antérieur)
  • la région inguinale (entre l’abdomen et le membre postérieur, au niveau du grasset)
  • le passage de sangle,
  • la tête (sous la mâchoire, oreilles, ganaches).
Schéma zone à risque tiques sur cheval

 

Quelles solutions anti-tiques pour les chevaux ?

Les produits chimiques (sprays, pour-on, poudres)

À ce jour, il n’existe pas de produit spécifiquement autorisé pour les chevaux. Les produits utilisés viennent souvent du monde bovin ou canin, et leur efficacité est limitée dans le temps (1 à 3 semaines selon les cas, moins après une pluie). Respectez toujours les dosages et surveillez la peau de votre cheval après application.

Le gel anti-tiques d’Ekin : une solution adaptée et pratique

Nous proposons le gel anti-tiques d’Ekin spécialement conçu pour les chevaux sensibles qui ne supportent pas les sprays. Ce gel naturel, à base d’huile de neem, d’eucalyptus citronné, de lavandin et de vitamine E :

  • agit immédiatement et protège jusqu’à 48h,
  • résiste à l’eau et à la transpiration,
  • convient aux chevaux anxieux ou sensibles au bruit des pulvérisateurs,
  • protège efficacement les zones clés : tête, encolure, crinière, queue, paturons,
  • est non-photosensibilisant, il ne présente pas de risque même en cas d’exposition au soleil.

Facile à appliquer avec son embout intégré, il constitue une alternative pratique et respectueuse de l’animal et de son environnement.

gel anti tiques cheval

Les protections complémentaires

Les couvertures anti-insectes et certains sprays multi-insectes peuvent réduire les piqûres. Mais aucune solution n’offre une protection totale sans vigilance régulière.

 

Les fausses bonnes idées à éviter

Collier anti tique cheval : pourquoi ce n’est pas adapté

Les colliers anti-tiques sont initialement conçus pour les chiens et les chats, pas pour les chevaux. Même si certains propriétaires pourraient être tentés de les utiliser, il est important de comprendre pourquoi c’est une mauvaise idée :

1. Problème de taille et d’ajustement

  • L’efficacité des colliers anti-tiques pour chevaux est très limitée car la substance active ne se diffuse pas sur l’ensemble du corps, contrairement aux sprays ou gels. De plus, porter un collier en permanence peut poser des problèmes de confort et de sécurité (risque d’accrochage dans une clôture, un abreuvoir ou un arbre).

2. Efficacité très limitée

  • Les colliers diffusent leur principe actif par contact cutané autour du cou et parfois un peu plus loin.
  • Chez un cheval, dont la surface corporelle est énorme comparée à celle d’un chien, la substance ne se diffuserait jamais sur tout le corps. Résultat : protection quasi nulle en dehors de la zone du collier.

3. Risque de toxicité

  • Les molécules utilisées (perméthrine, deltaméthrine, fluméthrine…) sont dosées pour un chien ou un chat, avec un poids beaucoup plus faible.
  • Sur un cheval, soit la dose est insuffisante (inefficace), soit, si on multiplie les colliers, on augmente les risques d’intoxication cutanée ou systémique.

4. Danger mécanique

  • Un collier autour de l’encolure peut s’accrocher facilement dans un arbre, une barrière ou un abreuvoir risque d’étranglement ou de blessure grave.
  • C’est déjà un point de vigilance chez le chien, mais encore plus critique sur un cheval, compte tenu de sa force et de son mode de vie au pré.

Butox cheval tiques : un produit dangereux à éviter

Le Butox, à base de deltaméthrine et initialement conçu pour les bovins, est parfois détourné pour être utilisé chez le cheval. C’est une pratique risquée. Bien qu’il soit reconnu pour son efficacité contre les tiques, son application sur les équidés peut entraîner de sérieuses conséquences : irritations cutanées, démangeaisons intenses, rougeurs, voire des troubles neurologiques comme des tremblements, une hypersensibilité ou un état de léthargie. Dans certains cas, on a même observé de véritables intoxications.

Au-delà des effets indésirables sur l’animal, le Butox pose également un problème environnemental. Sa molécule chimique s’accumule dans les sols et les points d’eau, contaminant l’écosystème et impactant potentiellement d’autres animaux. Cela soulève de réelles préoccupations écologiques pour les propriétaires attentifs au bien-être de leur cheval et à la santé de leur environnement.

Pour toutes ces raisons, le Butox est un produit à bannir pour les chevaux. Il existe aujourd’hui des solutions plus sûres, notamment des répulsifs naturels comme le gel anti-tiques d’Ekin, qui offrent une protection efficace sans les risques liés aux molécules chimiques. Un article détaillé sur le sujet est disponible sur notre site pour approfondir.

zoom tiques cheval

L’anti-tique cheval maison 

De nombreuses recettes circulent sur Internet – vinaigre blanc, ail dans la ration, huiles essentielles utilisées sans précautions… Mais attention : ces solutions dites “maison” ne sont ni validées scientifiquement, ni toujours sans risque pour la santé du cheval. Certaines huiles peuvent être irritantes, et le vinaigre n’a aucune action prouvée contre les tiques. Résultat : une fausse impression de protection, alors que le cheval reste exposé aux parasites et aux maladies qu’ils transmettent.

Il vaut mieux privilégier des produits spécifiquement conçus pour les équidés, testés et formulés pour être à la fois efficaces et sûrs.

 

Comment bien utiliser un anti-tique ?

Fréquence et efficacité

La plupart des produits doivent être réappliqués toutes les 1 à 3 semaines. Après une forte pluie, leur efficacité chute : pensez à renouveler l’application. Certains répulsifs, comme les sprays classiques, perdent leur effet rapidement. À l’inverse, des solutions innovantes comme le gel anti-tiques d’Ekin offrent une protection plus régulière : appliqué sur les zones sensibles (queue, tête, encolure, crinière, paturons), il agit immédiatement et protège jusqu’à 48 heures, même en cas de transpiration ou de contact avec l’eau. C’est une option intéressante pour les chevaux qui vivent beaucoup dehors ou qui transpirent facilement.

Précautions d’emploi

Faites toujours un test sur une petite zone avant application générale. Certains chevaux peuvent réagir par des démangeaisons ou irritations cutanées, surtout avec les produits chimiques. Avec le gel d’Ekin, formulé à base d’huiles essentielles (neem, eucalyptus citronné, lavandin) et enrichi en vitamine E, le risque d’irritation est réduit, mais il reste conseillé d’observer la réaction du cheval lors des premières utilisations. Évitez le contact avec les yeux, les lèvres et l’intérieur des oreilles.

 

Prévention au quotidien : les gestes essentiels

Inspection et retrait des tiques

Rien ne vaut une inspection quotidienne. Brossez et palpez les zones sensibles comme la crinière, la base de la queue, les plis de peau ou la tête. Si vous trouvez une tique, retirez-la immédiatement avec un tire-tique : insérez l’outil à la base, tournez doucement sans tirer d’un coup sec, puis désinfectez la petite plaie. Plus la tique est enlevée rapidement (avant 24h), moins le risque de transmission de maladies est élevé. Conservez toujours un crochet à tiques dans votre boîte de pansage pour agir vite.

Entretenir l’environnement

Un pré bien géré limite la prolifération des tiques. Pour cela :

  • Tondez régulièrement les zones de pâture.
  • Taillez les haies, ronces et broussailles qui servent de refuges aux tiques.
  • Évitez de laisser les chevaux pâturer dans les zones humides et ombragées trop denses.
  • Alternez si possible les parcelles pour limiter l’exposition prolongée aux zones infestées. Cette gestion de l’environnement, associée à un nettoyage régulier des abris et clôtures, réduit fortement la présence de parasites.

Instaurer une routine

La prévention est plus efficace quand elle s’intègre dans un rituel quotidien. Voici quelques bonnes pratiques :

  • Appliquer un répulsif adapté avant une sortie en forêt ou en zone à risque.
  • Utiliser un produit longue durée comme le gel anti-tiques d’Ekin sur les zones sensibles pour maximiser la protection.
  • Contrôler après chaque sortie : un simple passage de main attentive permet souvent de détecter une tique avant qu’elle ne s’accroche fermement.
  • Mettre en place une surveillance collective : si vous êtes plusieurs cavaliers dans la même écurie, partagez vos observations. Un foyer de tiques repéré tôt peut être géré plus rapidement.

En combinant ces gestes simples avec une application raisonnée des produits anti-tiques, vous créez une véritable barrière protectrice autour de votre cheval, tout en préservant son bien-être et la santé de son environnement.

 

FAQ : On nous dit souvent ça sur les tiques… mais c’est faux !

En échange avec de nombreux cavaliers sur le sujet des tiques, il y a des remarques qui reviennent souvent... mais qui ne sont pas toujours vraies. Voici les plus courantes : 

  1.  « En hiver, il n’y a pas de tiques. »
    ❌ Faux. Même si elles sont moins actives sous 5°C, elles ne disparaissent jamais complètement. Un simple redoux suffit à les réactiver.
  2.  « Les tiques tombent des arbres sur les chevaux. »
    ❌ Faux. Elles attendent surtout dans les herbes hautes, buissons et broussailles, à hauteur du cheval, et s’accrochent lorsqu’il passe à proximité.
  3. « Un spray anti-mouches suffit pour protéger des tiques. »
    ❌ Faux. Ces produits ont parfois un effet répulsif partiel, mais ils ne remplacent pas un vrai anti-tiques. Ils doivent être utilisés en complément.
  4. « Le vinaigre, ça marche contre les tiques. »
    ❌ Faux. Le vinaigre n’a aucun effet prouvé sur les tiques. Cela peut donner une impression de protection, mais le cheval reste vulnérable.
  5. « Quelques tiques, ce n’est pas grave sur un grand cheval. »
    ❌ Faux. Une seule tique infectée peut transmettre une maladie sérieuse comme la piroplasmose ou la maladie de Lyme. Chaque tique compte.

 

Conclusion et conseils vétérinaires

Il n’existe pas de solution miracle contre les tiques. La meilleure stratégie repose sur une combinaison de mesures simples : inspection quotidienne, entretien du pré, application raisonnée de produits adaptés.

👉 Conseil vétérinaire : si votre cheval présente de la fièvre, un abattement, une perte d’appétit ou des urines foncées après une piqûre de tique, appelez sans attendre votre vétérinaire.

Beaucoup de propriétaires qui nous parlent des tiques nous confient aussi leurs difficultés avec la gale de boue. Pour en savoir plus et protéger efficacement votre cheval, retrouvez nos conseils et notre sélection de soins sur cette page.

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