La relation entre les culicoïdes et les chevaux est souvent marquée par une problématique douloureuse : la dermite estivale récidivante (DERE). Chaque année, quand les températures augmentent, ces minuscules moucherons reprennent leur activité et menacent le bien-être de nos compagnons équins. Si vous êtes propriétaire ou cavalier, comprendre cette affection et ses conséquences est essentiel pour protéger efficacement vos chevaux contre ces insectes nuisibles.
Qu'est-ce que la dermite estivale récidivante ?
La DERE est une réaction allergique cutanée provoquée par les piqûres des femelles culicoïdes. Ces moucherons, à peine visibles à l'œil nu, sont particulièrement actifs au printemps et en été lorsque les températures dépassent 15-20°C. En France, environ 10% des chevaux sont touchés par cette affection. Lorsqu'ils piquent, les culicoïdes injectent dans la peau des allergènes contenus dans leur salive, déclenchant chez les chevaux sensibles une réaction inflammatoire intense et des démangeaisons particulièrement sévères.
Mon cheval va-t-il développer une DERE ?
La prédisposition à la DERE est en partie génétique et touche généralement les chevaux entre 2 et 5 ans. Si votre cheval n'a jamais présenté de symptômes et n'a pas d'antécédents allergiques, le risque est modéré mais pas inexistant. Cependant, une fois que la sensibilisation est installée, la dermite estivale est considérée comme impossible à éradiquer complètement.
Les démangeaisons s'aggravent-elles avec le temps ?
Malheureusement, oui. Sans gestion appropriée, la DERE suit souvent un pattern d'aggravation progressive d'année en année. Au début, on observe une rémission automatique en automne-hiver, quand l'activité des culicoïdes diminue. Mais avec le temps, les récidives deviennent plus graves, la peau chroniquement lésée s'épaissit, se kératinise et peut perdre ses poils définitivement. Dans les cas sévères non traités, la dermite peut même devenir quasi permanente, sans phases de rémission complète.
Impact sur la santé et le comportement
Les conséquences de la DERE vont bien au-delà des simples démangeaisons :
- Perte de poids : Les démangeaisons chroniques perturbent l'alimentation, le cheval "rifle" et mange moins.
- Anxiété et stress : Un cheval qui souffre constamment devient nerveux et inconfortable.
- Baisse des performances : La nervosité due à l'eczéma rend la monte et le travail difficiles.
- Infections secondaires : Les plaies causées par le grattage frénétique peuvent s'infecter facilement, aggravant l'état général du cheval.
Les plaies laissent-elles des séquelles irréversibles ?
À long terme et sans traitement approprié, les lésions cutanées peuvent effectivement laisser des traces permanentes. La peau se modifie : hyperkératose (épaississement), formation de plis et de cicatrices, et zones où les poils ne repoussent plus. Ces séquelles, en plus d'être inesthétiques, diminuent encore le bien-être du cheval exposé année après année aux piqûres de culicoïdes.
Efficacité des traitements et mesures préventives
Il est important de comprendre qu'il n'existe pas de traitement curatif définitif pour la DERE. Les soins visent essentiellement à soulager l'animal et à prévenir les aggravations. La prévention reste la stratégie la plus efficace, avec une approche multifactorielle :
- Protections physiques : Moustiquaires fines, couvertures anti-mouches à maille serrée (réduction de 85-98% des contacts avec les culicoïdes selon une étude suisse).
- Gestion environnementale : Éloigner les chevaux des mares stagnantes et des fumiers où se développent les larves de culicoïdes.
- Timing adapté : Éviter les heures de pointe des culicoïdes (aube et crépuscule).
- Soins locaux : Nettoyage régulier des zones touchées, applications de baumes cicatrisants ou apaisants.
Risques de maladies transmises par les culicoïdes
Les culicoïdes sont aussi connus comme vecteurs de diverses maladies virales. En Europe, ils transmettent notamment la Fièvre Catarrhale Ovine (Bluetongue) et le virus de Schmallenberg. Bien que ces virus affectent principalement les ruminants, leur présence témoigne du potentiel de ces insectes à transmettre des pathogènes. La filière équine doit rester vigilante, car ces mêmes vecteurs pourraient en théorie propager d'autres virus affectant les équidés.
Pourra-t-on continuer à monter normalement ?
La capacité à monter et travailler un cheval atteint de DERE dépend largement de la sévérité des symptômes et de l'efficacité des mesures prises. Un cheval souffrant de démangeaisons intenses sera logiquement plus difficile à monter et moins performant. Cependant, avec une gestion préventive rigoureuse et des soins adaptés, nombreux sont les chevaux qui peuvent continuer à être montés normalement pendant la saison chaude.
La situation empirera-t-elle malgré mes efforts ?
Sans gestion appropriée, la DERE tend naturellement à s'aggraver au fil des saisons. Toutefois, une stratégie préventive systématique et bien appliquée peut considérablement améliorer la qualité de vie de votre cheval face aux culicoïdes. La clé réside dans la constance et la précocité des mesures préventives, idéalement mises en place avant même l'apparition des premiers symptômes chaque printemps.
Notre recommandation : Ekin spray anti-piqûres d'insectes
Face à cette problématique complexe liée aux culicoïdes, la protection préventive de vos chevaux est essentielle. C'est pourquoi nous recommandons vivement l'Ekin spray anti-piqûres d'insectes pour cheval d'équitation, une solution particulièrement adaptée pour les chevaux sensibles aux piqûres de ces moucherons.
Ce spray multi-répulsif offre plusieurs avantages clés dans la lutte contre la DERE :
- Protection longue durée : Efficace jusqu'à 48 heures contre les culicoïdes et autres insectes, contrairement à la plupart des répulsifs qui nécessitent des applications très fréquentes.
- Résistance à la transpiration et à l'eau : L'effet "huile sèche" permet au produit de rester actif même lorsque le cheval transpire ou s'il pleut légèrement.
- Formulation 100% naturelle : Composé d'huile de neem régénérante, d'huiles essentielles d'eucalyptus citronnée et de lavandin aux propriétés répulsives, et de vitamine E anti-oxydante.
- Respect de la peau : Sans danger pour l'épiderme, même sensibilisé par la DERE.
L'utilisation préventive régulière de ce spray, combinée aux autres mesures recommandées (protections physiques, gestion de l'environnement), constitue une stratégie efficace pour minimiser les risques de développement ou d'aggravation de la dermite estivale chez vos chevaux exposés aux culicoïdes.
Rappelons qu'un flacon de 500 ml offre environ un mois de protection pour un cheval. Un investissement raisonnable pour épargner à votre compagnon équin les souffrances liées à cette allergie cutanée particulièrement inconfortable.
N'attendez pas les premiers symptômes : dans le combat entre culicoïdes et chevaux, la prévention reste votre meilleure alliée.